Pour mieux maîtriser les rouages des processus d’élaboration du budget de l’Etat, les différents mécanismes ainsi que les différentes étapes du cycle budgétaire au Togo, un séminaire de recyclage a été organisé du 23 au 27 janvier 2017 à Lomé, à l’endroit des experts syndicalistes togolais du Comité d’Analyse et de Recherche Syndicale (CARES).
Placée sous le thème « Soutenir l’Action Syndicale en matière économique et sociale pour faire du travail décent une réalité en Afrique »
Placée sous le thème « Soutenir l’Action Syndicale en matière économique et sociale pour faire du travail décent une réalité en Afrique », l’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des experts du CARES en matière des techniques d’analyse et de plaidoyer budgétaires.
La protection sociale et le travail décent dans l’économie informelle, l’analyse du budget de l’Etat et l’action syndicale, la responsabilité sociale des entreprises et les accords- cadres mondiaux (ACM), et les outils de l’action syndicale (Campagne, plaidoyer, lobbying, communication), sont entre autres les thématiques abordées au cours de cette formation.
Pendant cinq jours, les participants ont été invités à mener des actions pour une meilleure couverture sociale des acteurs de l’économie informelle au Togo. Il était aussi question d’explorer les moyens pour financer l’extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle. Concernant le volet budget de l’Etat, il a été recommandé aux syndicats de se mobiliser pour participer activement aux différentes étapes du cycle du budget.
A l’issue de ce séminaire, les participants n’ont manqué d’exprimer leur satisfaction pour les enseignements ainsi que les outils qui viennent d’être mis à leur disposition pour faire avancer la réflexion syndicale dans l’intérêt des populations et des travailleurs.
Crée dans 6 pays de l’Afrique francophones, cette deuxième phase du projet CARES regroupe des syndicalistes de différentes organisations enclenche un travail en comité inter syndical afin que ces derniers puissent restituer les résultats auprès des organisations auxquelles ils appartiennent pour que les revendications des droits des travailleurs puissent être affinés et leur permettre par ricochet de mieux articuler leurs doléances vis-à-vis de l’employeur et du gouvernement.
A noter que le programme du CARES couvre une période de 3 ans et est en parti soutenu par le CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) et l’institut Belleville à travers sa représentante Elodie AYISSI qui estime que le défi est de taille et par rapport à ce travail il faut garder une dynamique qui puisse perdurer er au-delà et dégager des perspectives d’avenir, car le risque d’être pris au dépourvu est probable, ce qui est problématique.
