La 110e session de la Conférence internationale du Travail s’est ouverte le 27 mai à Genève. Les représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs de 187 États Membres de l’OIT discutent des questions relatives au monde du travail lors de la Conférence internationale du Travail (CIT).
La CIT figure parmi les organes et les fonctions statutaires de l’OIT et revêt un caractère solennel et important, étant donné qu’elle contribue à améliorer la gouvernance des relations du travail grâce à la collaboration des mandants tripartites (partenaires sociaux), notamment les gouvernements, les employeurs et les syndicats.
En fait, la CIT, en tant qu’événement relevant de la Constitution de l’OIT, a pour mandat de veiller à ce que les droits dans le monde du travail ne soient pas compromis au nom de la course à la productivité. La CIT est un mécanisme et un espace d’établissement de normes que les travailleurs doivent utiliser à bon escient.
Jusqu’au 11 juin, les représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs se pencheront sur les questions relatives à la sécurité et la santé au travail, les apprentissages, ainsi que l’économie sociale et solidaire. Également, la définition des priorités et à l’élaboration du budget de l’Organisation internationale du travail (OIT), au niveau mondial est inscrite à l’ordre du jour de la Conférence.
Pour rappel, l’OIT réunit des représentants des gouvernements, employeurs et travailleurs de 187 Etats Membres pour établir des normes internationales, élaborer des politiques et concevoir des programmes visant à promouvoir le travail décent pour tous les hommes et femmes dans le monde.