Force est de constater que de nos jours, beaucoup d’entreprises tentent d’influencer fortement les décisions gouvernementales pour maximiser leurs profits. Malheureusement, les gouvernements défendent de plus en plus les intérêts de ces entreprises au détriment des travailleurs.

Aujourd’hui, pour beaucoup de travailleurs, le salaire ne leur permet plus que d’assurer leur simple subsistance excluant ce qui donne sens et dignité.

Si l’entreprise est une actrice de la vie sociale, elle ne peut l’être que grâce au travail de ces millions de salariés ; chaque jour ils créent la richesse, qui fait vivre notre économie. Ils devraient donc avoir droits à leurs salaires légitimes.

La revendication à des conditions de travail décent continue à être portée prioritairement par les organisations syndicales qui soutiennent les luttes des travailleurs. Bien trop souvent, leur présence est contestée et leurs militants sont discriminés.

Les revendications sociales qui ont un rapport avec la distribution des revenus, l’intégration sociale des pauvres et les droits humains ne peuvent pas être étouffées sous prétexte de construire un consensus de bureau ou une paix éphémère, pour une minorité heureuse. La dignité de la personne humaine et le bien commun sont au-dessus de la tranquillité de quelques-uns qui ne veulent pas renoncer à leurs privilèges.

Pour les syndicats et toutes les organisations œuvrant pour le travail décent dans le monde entier la journée du 7 Octobre est une occasion de se rallier à une large mobilisation mondiale plaçant l’homme au centre de la réflexion sur le travail.

Ensemble, joignons nos luttes pour dire halte à la cupidité des entreprises !