La promotion de l’agenda pour le travail décent reste l’objectif principal de la contribution des syndicats au débat sur la politique de développement.

L’agenda pour le travail décent, qui repose sur les droits et l’appropriation démocratique, est fondamental pour le développement durable, contrairement aux mesures généralement prises, qui ne sont que des palliatifs.

Par ailleurs, l’agenda pour le travail décent favorise la cohérence des politiques pour le développement, en faisant intervenir les principaux acteurs de l’économie et du monde du travail dans le but de négocier, prendre les commandes, et atténuer les risques dans les domaines de l’économie, du marché du travail, de la transition juste et des politiques sociales, mais aussi de la bonne gouvernance, des politiques budgétaires et du développement, et dans d’autres domaines importants. Tels sont les principes qui ont menés les syndicats vers la définition d’une a stratégie pour favoriser une appropriation et une participation effective des acteurs syndicaux dans les politiques de développement.

Une soixantaine de participants composée des représentants des organisations syndicales nationales, les organisations solidaires (OS), la Confédération européenne des syndicats (CES), la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC), les organisations régionales de la CSI (Amérique latine, Afrique et Asie-Pacifique) et les Fédérations syndicales internationales (FSI) a activement prise part à cette réunion.
L’engagement des syndicats dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 des Nations Unies, le sommet Europe-Afrique, et les approches futures en matière de partenariats syndicaux au développement sont entre autres les points qui étaient inscrits à l’agenda de cette réunion. Cette réunion a également permis de faire le point sur l’avancement du programme RSCD depuis sa mise en place.

Notons que le RSCD comporte deux dimensions étroitement liées entre elles :

1) soutenir les positions, les opinions et la parole des syndicats dans les politiques de développement : les syndicats sont des acteurs du développement à part entière ;

2) renforcer la cohérence entre les partenaires syndicaux en matière de solidarité internationale, en améliorant la « coordination de la coopération syndicale au développement ».