Dans sa tentative de progresser vers la réalisation du statut de pays à revenu intermédiaire, le Kenya a opté pour une approche libéralisée du développement. Il s’est largement appuyé sur les prêts, notamment ceux du FMI, ce qui a limité la marge de manœuvre politique. La portée de la protection sociale s’en est également trouvée restreinte et les normes du travail ont subi une pression à la baisse. L’économie informelle n’a cessé d’augmenter et les partenaires sociaux se sont engagés dans des initiatives visant à inverser cette tendance.