Les images sont glaçantes. Des bâtiments bombardés à Kiev, Kharkiv et dans les grandes villes du pays, des chars russes qui fendent la campagne ukrainienne, des milliers d’Ukrainiens en exode : la guerre en Ukraine secoue le monde depuis le 24 février et le début de l’invasion russe ordonnée par Vladimir Poutine.
C’est dans cette logique que la CSI-Afrique se joint à la Confédération syndicale internationale (CSI) et à ses affiliés du monde entier pour exprimer leur solidarité avec le peuple ukrainien et demander la fin de la guerre injuste.
Dans sa déclaration, la Confédération régionale africaine de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique) par la voix de son Secrétaire général Kwasi Adu-Amankwah à l’occasion de la Journée de solidarité avec l’Ukraine, le 15 mars 2022 a rejeté et condamné de vive voix, le recours à la force dans les relations internationales et appelle la Russie à cesser son agression et son offensive militaire contre l’Ukraine et son peuple.
La CSI-Afrique n’a pas manqué de solliciter l’intervention des dirigeants du monde à qui il demande instamment de redoubler d’efforts pour obtenir, par le dialogue, un règlement des différends qui ont conduit à l’invasion russe et pour garantir la paix.
Dans sa déclaration de circonstance, le Secrétaire général de la CSI-Afrique Kwasi Adu-Amankwah a salué le soutien phénoménal démontré en faveur des victimes de la guerre et des réfugiés causés par ce malheureux conflit.
"Mais nous condamnons en même temps les cas largement rapportés de racisme et de traitement discriminatoire des Africains et autres personnes non européennes, y compris les étudiants, qui sont en train de fuir la guerre", a-t-il relevé.
Le Secrétaire Général de la CSI-Afrique, le camarade Kwasi Adu-Amankwah a longuement touché du doigt ces cas de racisme constatés et qui ne sont aucunement en lien avec la solidarité mondiale surtout quand il s’agit de la classe ouvrière.
Pour lui, le renforcement de la solidarité de la classe ouvrière mondiale est essentiel pour faire face aux défis de la paix et du développement auxquels la majorité de la population mondiale est confrontée alors qu’elle s’emploie à se relever des séquelles de la pandémie de Covid 19, des excès d’un modèle de mondialisation qui a échoué, des catastrophes provoquées par le changement climatique, des guerres et des conflits internes.
"Il est grand temps de renforcer la demande d’un nouveau contrat social qui repose sur la sécurité mondiale et une prospérité partagée, et de refuser toute forme de retour au nationalisme et à une guerre froide caractérisée par une concurrence stratégique entre les forces impérialistes", a-t-il ajouté.
C’est le moment pour repenser l’efficacité du multilatéralisme en tant que socle et cadre nécessaire à la sécurité, à la paix, à la prospérité et à la viabilité de la planète terre.