35 pour cent des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne à un moment donné dans leur vie (ONU femmes).
Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1999, la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes est commémorée le 25 novembre de chaque année.
Une occasion pour les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et les organisations de travailleurs d’organiser des activités de sensibilisation en faveur de la prévention et de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.
Depuis bien trop longtemps, l’impunité, le silence, et la honte font de cette violation des droits humains un fléau mondial persistant .Toutefois, au cours des quelques dernières années, les actions en faveur d’un changement ont gagné du terrain, principalement grâce à la détermination des activistes et des organisations de défense des droits qui s’expriment à travers des mouvements comme : #MeToo, #TimesUp, #HearMeToo , #NotOneMore, #BalanceTonPorc etc dont les noms et les contextes varient parfois selon les régions ou les contextes économiques et sociaux.
Les syndicats ont quant à eux mis la question de la violence et le harcèlement particulièrement dans le monde du travail à l’ordre du jour de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les discussions ont abouti à un projet de conclusions sous la forme d’un projet de convention et d’un projet de recommandation sur « Mettre fin à la violence et au harcèlement dans le monde du travail » pour adoption l’année prochaine.
Partout dans le monde les travailleurs sont appelés à faire activement campagne et s’engager dans un travail de plaidoyer auprès du gouvernement et des employeurs pour l’adoption en 2019 de ce nouvel instrument normatif en mettant fortement l’accent sur la dimension genre de la violence. Les syndicats sont également appelés à mobiliser et renforcer leur action visant à éradiquer la violence fondée sur le genre dans le monde du travail.