17-20 février 2020 Lomé, TOGO
08/09/2023
07/09/2023
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04/09/2023
04/09/2023
La Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail,
Convoquée à Genève par le Conseil d’administration du Bureau international du Travail, et s’y étant réunie le 5 juin 2017 en sa 106e session ;
Réaffirmant le principe énoncé dans la Constitution de l’Organisation internationale du Travail (OIT), selon lequel une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale ;
17-20 février 2020 
Cotonou, Benin 
Trois décennies de mise en oeuvre des Programmes d’ajustement structurel (PAS) n’ont pas réussi à apporter des changements structurels
ni à résoudre les problèmes de contraintes structurelles dans les économies africaines. Les PAS ont plutôt aggravé le problème de
dépendance d’un seul produit d’exportation, héritée de la colonisation, et cela a empiré la vulnérabilité face à la volatilité des prix des
matières premières au niveau mondial. En outre, l’ouverture du commerce, des régimes et des politiques des investissements et des
financements a eu peu d’impact sur la création des richesses et cela a eu comme effet une accumulation importante des richesses entre
les mains d’une poignée de personnes à l’extérieur du continent. La libéralisation du commerce a exposé les industries locales à une
concurrence déloyale venant de l’étranger ; d’où la désindustrialisation et la perte d’emplois dans le secteur de fabrication de produits de
haute qualité et la détérioration de la capacité de production nationale. A cela s’ajoute la réduction massive des travailleurs du secteur
public ; d’où la croissance du taux de chômage et du travail informel.
L’égalité entre les sexes est un objectif principal de CSI AFRIQUE dans le cadre de sa mission de défense des intérêts des travailleurs. La réduction des inégalités/disparités apparaît comme une problématique transversale qui sous-tend l’ensemble des interventions de l’organisation.
La CSI-Afrique reconnaît que le changement climatique est
l’un des problèmes les plus pressants auxquels est confrontée la société d’aujourd’hui. Tous les continents seront affectés par ce
phénomène. Cependant, les pays en développement et les personnes vivant dans la pauvreté en seront plus affectés.
Le document de stratégie syndicale africaine sur le changement climatique souligne que les activités humaines, en particulier les émissions
du dioxyde de carbone, sont la principale cause du réchauffement de la planète, qui entraine le changement climatique. D’autres études
insistent sur le fait que le changement climatique représente aujourd’hui une menace modérée au développement, une grande menace au
développement durable futur et par conséquent à l’emploi, aux moyens de subsistance.
La jeunesse constitue le plus grand pourcentage de la population africaine et est souvent le plus gravement touchés par le chômage, une allocation inadéquate des ressources du gouvernement pour l’éducation et formation et l’exploitation et de discrimination en milieu de travail, résultant dans un grand nombre d’entre eux l’aliénation de la société dans laquelle ils vivent dans.
Le niveau relativement faible de l’adhésion syndicale chez les jeunes travailleurs signifie qu’ils sont souvent privés de la protection, information et formation fournis par les syndicats. Pour ce faire, CSI-Afrique a défini comme objectif « les jeunes travailleurs deviennent une partie intégrante des syndicats » et a développé des activités afin d’atteindre cet objectif...
L’Afrique vit une dégradation des bases du syndicalisme qui freine le développement et engendre un recul du mouvement syndical.
Face à cette situation il devient impérieux pour les organisations syndicales de s’assumer pleinement en tant qu’éléments du seul grand mouvement capable de prendre non seulement en compte les intérêts réels des travailleurs, mais aussi en tant que véritables acteurs de développement économique et social, donc une véritable force du changement.
La majorité de populations africaines est vulnérable et privée des prestations de protection sociale pouvant garantir de meilleures conditions
de vie et de travail. L’ampleur du déficit de la protection sociale en Afrique, notamment la couverture médicale, la protection du revenu et des
allocations de chômage est immense et entraine une pauvreté généralisée. Seuls 3 des 54 pays africains ont ratifié la Convention 102 sur la
protection sociale ; 4 ont ratifié la Convention 183 sur la protection de la maternité ; et 2 ont ratifié la Convention 189 sur les travailleurs
domestiques.
“Our values are : Respect, Diversity, Solidarity and Partnership”
1. Introduction
Migration remains and will continue to be a historic human phenomenon that can neither be stopped nor simply wished away. Similarly, over the past two decades, migration has become an issue of global concern (Murrugarra et al. 2011). Though migration is viewed in some quarters as a crisis, conceivably the recognition of the potential contribution of migration and migrants to socio-economic development is a major reason for the importance being attached to migration by increasing number of governments in developing countries (Ajaero and Onokala 2013), such as those in Africa. Indeed, the global labour market is characterized by labour migration and workplaces today are composed of various nationalities. The inclusion of migration in the Sustainable Development Goals (SDGS) is even a global recognition of the potential of migration to promote socio-economic development if it is well managed.
In recent times, governments and other stakeholders, including trade unions, have been under intense pressure to deliver in the face of large movements of people at a scale not seen since the Second World War. In particular, since 2008, many nations have been battered, directly or indirectly, by a series of crises including the financial crises and the refugee and migrant crisis (as some people may prefer to describe it). In fact, the migration phenomenon, in its broader sense, and its consequences are perhaps the key defining characteristics of the contemporary global society. It is both a source of great opportunity in terms of economic gains and cross cultural fertilization as well as being a source of conflict and populist political debate. Clearly, the recent processes and initiatives to adopt the Global Compact on Migration (GCM) as driven by the United Nations as one of the responses to the migration phenomenon is a recognition of the importance of migration.
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La montée persistante des conflits sectaires et le nouveau phénomène horrible d’extrémisme sur le continent posent de sérieux défis en
termes de sécurité des personnes et de leurs biens. L’insécurité croissante, la paix fragile et la stabilité apparemment précaire dans les
pays les plus touchés sont particulièrement liées à ces conflits armés et violents. Dans la plupart des cas, les sentiments ethniques,
religieux, communautaires et les tendances de conserver l’influence et la domination se manifestent dans ces conflits inutiles et évitables,
qui visent à garder le pouvoir et l’hégémonie au profit des soi-disant groupes dominants et militairement forts. Ils entrainent l’érosion des
potentialités d’épanouissement individuel et collectif.
